Selon l'enquête Besoins en Main-d'Oeuvre (BMO) 2013 réalisée par Pôle emploi, les perspectives d'emploi de 2013 ne seront guère différentes de 2012, la situation de récession n'étant pas encore terminée.
Les pôles de recrutement : l'Ile de France, les grandes villes de l'ouest et du sud-ouest
Sans étonnement, les besoins de main d'oeuvre sont situés dans :
Un employeur sur cinq prévoit de recruter en 2013
Près d'un employeur sur cinq (18%) des employeurs projettent de recruter cette année. Un tiers de ces projets se fonde sur l’anticipation d’un surcroît d’activité. Les deux autres tiers correspondent à des besoins récurrents dans les secteurs du commerce (vente, tourisme et services), de l'informatique, de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du secteur médico-social et dans certains métiers de l'industrie.
Les pôles de recrutement : l'Ile de France, les grandes villes de l'ouest et du sud-ouest
Sans étonnement, les besoins de main d'oeuvre sont situés dans :
- les grandes villes de l'ouest (le croissant fertile) : Rennes, Nantes, Angers, Bordeaux et la région frontalière avec l'Espagne ;
- Paris et ses couronnes (parmi lesquelles ont peut compter Orléans) ;
- Lyon, Grenoble et les régions frontalières avec la Suisse et l'Italie ;
- la plus grande ville du centre France : Clermont-Ferrand
BMO - Les pôles de recrutement en France |
Un employeur sur cinq prévoit de recruter en 2013
Près d'un employeur sur cinq (18%) des employeurs projettent de recruter cette année. Un tiers de ces projets se fonde sur l’anticipation d’un surcroît d’activité. Les deux autres tiers correspondent à des besoins récurrents dans les secteurs du commerce (vente, tourisme et services), de l'informatique, de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du secteur médico-social et dans certains métiers de l'industrie.
Les périodes de crise sont généralement favorables aux grandes entreprises, aux fusions et à la création de monopoles. Celle-ci ne fait pas défaut puisque 60% des grandes entreprises prévoient d'embaucher contre 30% des PME, même si ces dernières ont des prévisions plus optimistes en 2013, en particulièrement celles qui sont liés aux pôles de compétitivité (R&D, laboratoires de recherche).
A l'inverse, les secteurs déjà touchés en 2012 continuent leur décroissance en 2013 : -11% des projets de recrutement dans le bâtiment (la construction de logements est en baisse).
Une bonne nouvelle cependant : les projets de recrutement seront pour moitié des CDI ou des CDD de plus de six mois.
Deux freins au recrutement : les candidats au profil inadéquat, le manque de candidats
Les employeurs signalent deux freins au recrutement : l'inadéquation du profil de candidat au poste proposé (80%), la pénurie de main d'oeuvre (60%). Il faut relativiser les résultats de cette enquête en prenant le point de vue des demandeurs d'emploi :
Un levier pour l'emploi : la formation
Pour répondre à ces besoins, 60% des entreprises concernées prévoient de former des personnes venant de l'extérieur, contre 40% d'évolution interne et 30% qui préparent différer l'embauche.
Les besoins sont majoritairement dans le secteur des nouvelles technologies (60%) et de manière moins importante dans le secteur du développement durable (une notion un peu confuse qui peut concerner l'énergie, la qualité, l'agriculture ou les espaces verts), des services à la personne (aide-soignant, aide à domicile), des services aux entreprises... et de manière paradoxale par rapport à l'importance de l'anglais à l'école, l'enquête BMO ne relève quasiment aucun besoin en langue étrangère (1%).
Il existe évidemment des variations selon les régions, mais cette analyse correspond assez bien aux besoins de main d'oeuvre des Pays de la Loire. Une différence notable cependant : les besoins importants dans le secteur de l'industrie (cf. les récents contrats de construction d'éoliennes, de paquebots à St Nazaire et d'avions pour Airbus...).
Une bonne nouvelle cependant : les projets de recrutement seront pour moitié des CDI ou des CDD de plus de six mois.
BMO - Les 10 métiers les plus recherchés |
Deux freins au recrutement : les candidats au profil inadéquat, le manque de candidats
Les employeurs signalent deux freins au recrutement : l'inadéquation du profil de candidat au poste proposé (80%), la pénurie de main d'oeuvre (60%). Il faut relativiser les résultats de cette enquête en prenant le point de vue des demandeurs d'emploi :
- de nombreux demandeurs d'emploi ne sont pas informés des besoins en agriculture (85% l'ignorent), alors même que 50% seraient près à y travailler
- les demandes d'emploi dans les milieux ruraux sont moins nombreuses que dans les grandes villes, du fait de l'exode rurale d'une part, et des problèmes de mobilité, d'autre part
- les offres d'emploi dans le secteur de l'agriculture, du sanitaire et social, de l'hôtellerie-restauration et du transport ne sont pas toujours pourvues à cause des conditions de travail (emploi saisonnier ou emploi précaire, en CDD à temps partiel, avec horaires le soir ou le weekend sans augmentation de salaire, problème d'insécurité dans les transports urbains)
- les jeunes désertent le secteur de l'industrie, alors que certains métiers sont recherchés (en particulier celui d'ingénieur), du fait des nombreuses délocalisations et des "plans de sauvegarde de l'emploi" dont ils entendent parler dans les médias (se former prend du temps et les jeunes - et leurs parents - n'ont pas la certitude que les usines seront encore en France dans quelques années...)
Un levier pour l'emploi : la formation
Pour répondre à ces besoins, 60% des entreprises concernées prévoient de former des personnes venant de l'extérieur, contre 40% d'évolution interne et 30% qui préparent différer l'embauche.
Les besoins sont majoritairement dans le secteur des nouvelles technologies (60%) et de manière moins importante dans le secteur du développement durable (une notion un peu confuse qui peut concerner l'énergie, la qualité, l'agriculture ou les espaces verts), des services à la personne (aide-soignant, aide à domicile), des services aux entreprises... et de manière paradoxale par rapport à l'importance de l'anglais à l'école, l'enquête BMO ne relève quasiment aucun besoin en langue étrangère (1%).
BMO - Besoins de compétences |
Il existe évidemment des variations selon les régions, mais cette analyse correspond assez bien aux besoins de main d'oeuvre des Pays de la Loire. Une différence notable cependant : les besoins importants dans le secteur de l'industrie (cf. les récents contrats de construction d'éoliennes, de paquebots à St Nazaire et d'avions pour Airbus...).
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